par Nathalie Becquart.
1. Apprendre à écouter
Comment écouter avec un a priori de bienveillance ceux qui ne pensent pas comme nous et sont loin de nous, sans faire fi de l’existence des sensibilités ? Cela n’est possible que si l’on pense que l’Esprit saint résonne en chacun. Apprendre à écouter sans jugement et sans penser que l’on sait mieux que l’autre est la première étape de la synodalité.
2. Prier et célébrer
La deuxième étape est de prendre du temps pour la prière et la célébration. Écouter les autres en pensant que l’Esprit saint peut résonner en eux-mêmes s’ils ne pensent pas comme nous part d’un ancrage dans le Christ et la prière.
3. Passer du « je » au « nous »
Pour cela, il faut avoir un cœur ouvert large et généreux, être prêt à se laisser bouger et transformer. Il n’y a pas de synodalité sans expérience de dessaisissement, car entrer en dialogue, c’est prendre le risque d’être touché et transformé par l’autre.
4. Se former au dialogue
Un des grands enjeux pour avancer sur le chemin de la synodalité est la formation à la communication et à la rencontre interculturelles et intergénérationnelles. Ce sont des choses qui s’apprennent.
5. Penser en frères
On ne change pas si on vit la synodalité d’une manière formelle et intellectuelle. Il faut faire une expérience de rencontre, de fraternité qui s’appuie sur ce que nous avons en commun – le baptême et le désir d’annoncer l’Évangile – avant de faire l’inventaire des différences de statuts ou vocations : commencer par voir en l’autre un frère ou une sœur en Christ avant de voir en lui un clerc ou un laïc.